J'aime entendre leurs sabots résonner dans les rues de la ville. J'aime admirer les vieux carrosses réhabilités, les troïkas féériques s'éloigner dans la neige et le blizzard.
Oui, je les aime mais ... j'ai de la peine de les voir attelés toute la journée sans pouvoir ni bouger ni même se gratter, ou avancer en se tordant le dos pour rétablir leur équilibre
Je me raisonne. Les chevaux doivent réinvestir les villes. Emmener des touristes, animer des fêtes et des mariages, c'est leur meilleure façon de survivre et de se faire aimer. Mais leurs conditions de travail devraient être mieux encadrées!
Fin XVIIIème siècle, elle venait passer l'été, ici, à 25 kilomètres de Saint-Petersbourg. Merci cheval pour cette merveilleuse promenade dans le passé.
Le lendemain, je retrouve des chevaux attendant les clients devant le palais de l'Ermitage. Les touristes sont rares aujourd'hui. Toujours la même impression. J'aime les voir et j'ai un peu de peine...
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