Translate

mercredi 10 août 2022

La peur, thème du festival des arts équestres libres les 27 et 28 août

Deux jours pour comprendre leurs peurs et apprivoiser les nôtres

 Grand bonheur de retrouver Galienne Tonka et son festival au Théâtre du Cheval Bavard à Ioussac en Charente. Cette année, elle a choisi de nous faire bavarder, gamberger et assister à des démonstrations sur le thème de la peur. Et Galienne de rapprocher la peur que l'on a vécue pendant la pandémie de celle que connaissent nos chevaux. "Forte de ces deux années fort bizarres en tout m’est venue une interrogation : que ferons-nous de tout ceci ? Que restera-t-il de ces méfiances envers les autres ? (ça été le pire pour moi). Qui pourrait nous expliquer mieux ce que nous avons développés tous ces mois, quelque chose qui tient au ventre et qui ne nous lâche pas.Une forme d’instinct viscéral et inné de survie, nous sommes devenus…. des proies.Certes d’un virus, mais des proies. Et ça m’a rapprochée de mes chevaux, c’est donc ÇA qu’ils vivent H24 ? Qui fait du Pompon le plus cool, une tornade devant …. un sac en plastique?

J’ai trouvé là quelque chose qui me rapproche d’eux, une analogie qui me paraissait vraiment intéressante de vous proposer, en tout cas, si je m’en sert parfois pour enseigner une meilleure compréhension des chevaux, jamais je n’avais sentie un peuple entier le vivre, me sentir reliée à tout ça, comme un troupeau en fait. 
Ça change la donne, et sans doute ça nous aidera à mieux les comprendre encore.
Puisque de manière générale nous sommes peut-être un Cheval comme un autre.

Le thème de cette année aurait pût passer pour terrible
Il est simplement un moyen de se sentir comme eux."


Le poney Bavard vous attend bien calé sur ses sabots! 
Poussez la porte de cette écurie peinte par Liska Llorca et consacrée au bien-être du cheval 

Où? à Bioussac (16), dans un lieu très poétique.
 Quand? Les 27 et 28 août. 
Comment réserver? sur le site ci dessous ou sur place.
 Combien ça coûte? 79 euros la journée, 129 euros les deux jours.
 Avec qui? Des gens de chevaux comme Patrice Franchey d'Esperey (ancien écuyer du Cadre Noir de Saumur), Bernard Maurel (juge international de dressage), Hélène Arianoff (entraîneure), Jacques Charandack (équitation centrée)..., Arlette Agassis (Akita), Jean Claude Poëncet (vétérinaire consultant en biothérapies animales)... mais aussi des artistes comme Liska Llorca (plasticienne), Catherine Schneider (pianiste) ou Jean Guizerix (chorégraphe et ancien danseur étoile à l'opéra de Paris.  Impossible de citer tout le monde. Venez nous découvrir. 

N'hésitez pas à partager et à visiter le site https://www.artsequestreslibres.com

Liens vers mes articles précédents sur Galienne Tonka et le Théâtre du cheval bavard

« Forte de ces deux années fort bizarres en tout m’est venue une interrogation:

Que ferons-nous de tout ceci ?

Que restera-t-il de ces méfiances envers les autres? (ça aura été le pire pour moi)

Qui pourrait nous expliquer mieux ce que nous avons développé tous ces mois,

Quelque chose qui tient au ventre et qui malgré tout ne nous lâche pas.

Une forme d’instinct viscéral et inné de survie, nous sommes devenus…. Des proies.

Certes d’un virus, mais des proies.

Et ça m’a rapprochée de mes chevaux, c’est donc ÇA qu’ils vivent H24 ?

Qui fait du Pompon le plus cool, une tornade devant… Un sac en plastique…

Ce sentiment vital, qui permet TOUT, qui reste là, tapi et prêt à… nous sauver aussi souvent, qui donne des rires merveilleux (après ) et qui souvent tisse des liens entre les vivants qui l’ont vécu.

Mais qui peut être aussi très dur à vivre.

J’ai trouvé là quelque chose qui me rapproche d’eux, une analogie qui me paraissait vraiment intéressante de vous proposer, en tout cas, si je m’en sert parfois pour enseigner une meilleure compréhension des chevaux, jamais je n’avais senti un peuple entier le vivre, me sentir reliée à tout ça, comme un troupeau en fait.

Ça change la donne, et sans doute ça nous aidera à mieux les comprendre encore.

Puisque de manière générale nous sommes peut-être un Cheval comme un autre

Voilà.

Le thème de cette année aurait pu passer pour terrible

Il est simplement un moyen de se sentir “comme eux” »

— Galienne, écuyère colibri

1 commentaire :