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jeudi 19 mai 2022

Jean-Louis Gouraud fou de cheval

100 chroniques sur le cheval en lien avec l'actualité



 Avec "Fou de cheval, mignon petit livre à emporter partout (éditions Arthaud Poche), Jean-Louis Gouraud nous donne 100 bonnes (et mauvaises raisons) d'aimer notre animal préféré. Militant de la valorisation du cheval dans tous les domaines, il persiste et signe :  "Il n'est pas absolument nécessaire d'être fou pour aimer les chevaux. Autrement dit, être fou des chevaux n'est pas forcément un signe de folie. J'oserai même dire l'inverse : c'est plutôt, par les temps qui courent, un signe de sagesse".

Le ton est donné. Jean-Louis Gouraud va nous démontrer par tous les chemins de traverse qu'il affectionne  combien la fréquentation des chevaux nous aident à ne pas perdre la boule. A garder quelques repères. Par sa vitalité, son énergie, sa spontanéité, sa générosité, le cheval nous épaule plus que jamais en ces temps troublés. 

Son florilège de chroniques publiées dans Cheval Magazine nous fait entrer dans le monde du cheval, mais aussi et surtout dans le monde tout court. Un formidable coup de sabot sur notre société contemporaine par un écrivain à la double casquette, encyclopédiste du cheval et de l'équitation et jounaliste d'actualité.

mardi 10 mai 2022

L'incroyable faculté d'adaptation des chevaux

Papete arrive dans sa nouvelle pension
Trois jours! Il ne leur a pas fallu plus de trois jours pour que mes juments Papete et Diana prennent leurs marques dans leurs nouvelles écuries, chez Julien Minetti, à Andernos à dix minutes de la maison. J'étais inquiète car obligée de les séparer pour des raisons de place. A dix neuf ans, Papete a intégré la pension-pré, un immense espace où ils sont 14 à vivre en liberté avec deux distributeurs de foin et deux repas par jour servis dans des espaces séparés. Au début, elle s'est tenue à l'écart des autres. Maintenant, elle a une copine. Elle connait également Noé, un cheval qu'elle a suivi d'Arès à la Brède et de la Brède à Andernos. Au total, je n'ai perçu qu'une seule trace de morsure sur la croupe, déjà disparue. Quand j'arrive, elle vient tout de suite. Quand je la relâche, elle part sans se retourner ni appeler.

Diana, huit ans, garde son rythme habituel, au pré toute la journée et au box le soir. Cette fois, elle est seule dans son paddock mais très proche de ses voisins. Les deux juments se retrouvent pour aller en balade et découvrir les kilomètres de pistes en sable qui entourent les écuries. 

Ce qui me frappe, c'est la facilité avec laquelle elles se sont habituées. Dès le troisième jour, elles ne s'appelaient plus. Si elles montrent de la gaieté à se revoir, elles acceptent facilement d'être raccompagnées chacune de leur côté. Merci Papete, bravo Diana pour votre faculté d'adaptation. La zénitude des lieux vous a certainement aidées!
Le premier jour, Diana la cherche...

 
Les juments sont heureuses de se retrouver pour partir en balade

Dès le deuxième jour, Papete a eu accès au foin sans se faire chasser par les autres

Son abri

Beaucoup d'espace



Diana reste toute la journée au paddock



Elle s'amuse avec ses voisins de paddock





Papete découvre son territoire



Premier repas. Demain, elle aura son mini paddock comme les autres.


Au box, Diana fait du  charme à Julie

Et voilà Noé qu'elle connait déjà...