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jeudi 4 mars 2021

Sans l'homme, le cheval ne peut pas vivre, ni même exister!

 

Une relation faite de réciprocité

Dans son dernier livre "Le cheval, c'est l'avenir"(éditions Actes Sud), Jean-Louis Gouraud défend les nouvelles fonctions du cheval dans le sport, les loisirs ou la santé. Face aux animalistes qui militent pour sa non utilisation, même si cela entraine purement et simplement sa disparition, l'écrivain voyageur démontre combien l'homme a besoin du cheval (post précédent) et combien le cheval a besoin de nous.

  1. Sans l'homme (et la femme), l'espèce aurait disparu. C'est sa domestication qui l'a sauvée. Le cheval était dans l'incapacité de survivre dans un milieu naturel qui lui était hostile. D'ailleurs, toutes les variétés de chevaux sauvages ont disparu. Même celui que l'on croyait sauvage, le cheval de Prjevalski descend d'une espèce domestique, comme le prouvent ses prélèvements d'ADN.
  2. L'humain protège le cheval de tous ses prédateurs : virus, microbes, loups, ours... En liberté à l'état sauvage, un cheval a une espérance de vie de sept ans. Elle est de 25 ans sous la protection de l'homme.
  3. L'homme fournit au cheval des occasions de développer ses propres facultés. Il exalte certains gestes naturels (haute école, course...) et lui permet de s'améliorer.
  4. L'homme contribue à la biodiversité en multipliant les différents types de chevaux. Le dernier inventaire en dénombre 350. 
  5. Il lui apporte sécurité et confort.
  6. Il lui permet de travailler, de jouer, d'être actif,  ce qui répond à ses  besoins et contribue à son bien-être.
  7. Sans emploi, le cheval serait livré à l'abandon. Il retournerait à la précarité et disparaitrait à terme

Bref, aimons les chevaux, respectons-les, répondons à leurs besoins en tenant compte de leur éthogramme, montons-les, faisons-les travailler... Jean-Louis Gouraud ose le dire, utilisons-les pour le meilleur, évidemment!


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