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dimanche 29 décembre 2019

Equitation : 15 petits gestes qui font un bien fou pour 2020


Sur la piste de  2020
Cette année, oublions les grandes résolutions que nous ne tenons jamais et concentrons-nous sur les petits gestes qui font du bien.
 En voici une quinzaine pour une année placée sous le signe du respect.
A vous d’en choisir certains, de tous les faire ou d'en trouver d'autres !

  1.    . Je tiens un carnet d’entrainement. J’écris ce que j’ai fait, ce que j’ai appris, ce que j’ai envie d’entreprendre avec mon cheval
  2.      Quand je monte à cheval, je ne fais que cela. Je ne parle pas au téléphone, je ne pense pas à mon travail ni aux courses à faire. Je suis avec lui dans notre bulle.
  3.      J’apprends à regarder et à écouter mon cheval.
  4.      Je bannis le mot « mais » de mon vocabulaire. Je ne dis plus « j’ai envie de monter à cheval mais il pleut ». Je dis « on va se faire une bonne balade sous la pluie ».
  5.      Je range la sellerie ou ma boîte de pansage, une activité qui me détend et clarifie mes idées.
  6.       Dès qu’une pensée négative me passe par la tête, je m’efforce d’en trouver deux positives. « Je suis trop nulle pour faire du concours" est remplacé par "Je progresse. Je peux maintenant enchaîner un parcours dans la fluidité ». 
  7.      A chaque fois que je vais aux écuries, je passe cinq minutes avec un cheval, sans rien lui demander, juste apprécier le plaisir d’être avec lui.
  8.      Je lis tous les jours quelques pages d’un livre ou d’un magazine équestre. Cela ouvre mon esprit, me donne des idées et, il parait même que la lecture permet de vivre plus longtemps ! 
  9.      Je prends l’habitude de visualiser positivement mes séances de travail.
  10.      Une fois par semaine, j’épate mon cheval. J’emprunte un nouvel itinéraire, je luis fais découvrir un objet, j’expérimente une nouvelle discipline…
  11.      Je questionne mon intuition et je lui fais confiance. 
  12.      A cheval, j’écoute mes sensations, quitte à oublier mon cerveau quand il le faut!
  13.      Quand mon cheval ne répond pas à mes attentes (il refuse un obstacle, se braque, ne réponds pas aux jambes, me prend la main…), je me demande quel message cela cache. Quelle est ma part de responsabilité ? Qu’est-ce que je peux changer ?
  14.      Je me lance des défis. Une fois par semaine, je me concentre sur un point : ma position, ma cadence, mes mains, mon relâchement…
  15.      J’apprends à ne pas être impactée par le regard des autres, une réflexion blessante, une remarque inappropriée. Je pense à mon cheval, à moi et je me dis : 2020, c’est notre année ! A nous deux! 

Article librement inspiré par « Mieux qu’une bonne résolution, 30 petites choses à faire pour être heureuse en 2020 » par Caroline Michel paru dans Elle en décembre 2019.

vendredi 27 décembre 2019

Spectacle de Noël du Musée Vivant du Cheval

Sophie Bienaimé dans le rôle de la marâtre
 Vite! Vous n'avez que jusqu'au 5 janvier pour aller applaudir "Alice et le manège enchanté" au musée vivant du cheval de Chantilly. Cette année, Sophie Bienaimé et sa soeur Virginie ont crée un spectacle librement inspiré de l'univers de
Lewis Carroll (l'auteur d'Alice au pays des merveilles).

C'est drôle, décalé, magique, beau et enlevé. Bref, vous pouvez emmener les petits, les grands-parents, les amis, les voisins, les collègues... les yeux fermés! Plaisir, joie et poésie garanties!
Sous le dôme des Grandes écuries 
En prime, les amoureux des chevaux ne souffriront pas. Pas de chevaux contraints, de mouvements forcés ni de recherche de l'esbroufe. Au musée, les chevaux sont travaillés avec respect et récompensés avec générosité. On ne leur demande pas l'impossible et on les laisse respirer. Bravo!
Voltige et humour

Des références aux contes célèbres


samedi 21 décembre 2019

La joie à cheval avec Galienne Tonka

Approcher les chevaux avec de la joie, cela change tout!

Souriez, riez, à volonté! Parce que la joie est d’abord physique, elle ouvre la voie des possibles, désamorce les crises, entraine vers la perfection. Elle n’est jamais trop ni de trop. Par les chevaux, elle est immédiatement entendue. Les petits, les grands, les paresseux, les nerveux, les jeunes, les retraités… tous y répondent sans hésitation. Grâce à elle, les chevaux se donnent, se relâchent, engagent leurs postérieurs…  Elle rend la vie plus facile, les soins amusants, le travail attractif. « Elle change la vie des chevaux ! s’amuse Galienne Tonka, créatrice du Théâtre du Cheval Bavard. Je milite pour la joie au quotidien. C’est une politesse que l’on doit aux chevaux. A l’heure actuelle, on parle beaucoup de bien-être du cheval mais, parallèlement, je vois beaucoup de chevaux qui ne sont pas joyeux au travail, l’équitation est devenue quelque chose d’un peu morose ».

Trop de chevaux sont tristes, passifs, résignés, voire dépressifs. On les reconnaît à leur manque d’entrain, leur œil éteint, la façon qu’ils ont de se tenir à l’écart, l’encolure basse malgré des yeux grands ouverts. Parfois, ils font des mouvements répétitifs agitant la tête ou se « balançant » à longueur de temps. A contrario, lorsqu’ils sont joyeux, ils ont l’encolure haute et l’œil vif. Ils sont curieux et ils participent. « Certains peuvent même faire des blagues, poursuit Galienne. C’est bon signe ! Quand un cheval me pique la brosse ou défait son nœud, j’adore ! »  Et de se référer aux moines bouddhistes qui cultivent la joie comme un bien précieux.  « Voir le monde par le prisme de la joie nous fait réfléchir autrement, poursuit l’écuyère.  On apprécie chaque instant. On prend ce qui vient. On est léger. On aime nos chevaux et ils nous le rendent. A quoi bon s’obstiner sur une équitation parfaite qui n’existe pas et qui ennuie tout le monde ! »
Au théâtre du Cheval Bavard, les chevaux sont au spectacle!

Vive les chemins de traverse !
Montrer aux chevaux notre joie d’être avec eux permet de désamorcer de nombreux problèmes. « On ne se met pas contre eux. On cherche des solutions. On n’hésite pas à changer de moyens. Plutôt que de s’obstiner ou de vouloir à tout prix imposer au cheval sa façon de faire, « une » équitation, on s’adapte. On l’amène au but recherché par des chemins de traverse ».  Galienne ponctue sa phrase par un bel éclat de rire. « C’est bon de rire. Si je ne ris pas, j’ai raté ma journée ! » De nature extravertie, Galienne n’hésite pas à utiliser le rire dans ses leçons. « J’en rajoute ! Je fais des bruits de bouche. Plus je rigole et plus le cheval sort de son marasme.  Son œil s’éclaire, son tonus revient. Le rire a un effet magique ! C’est un outil très performant !» 

Le rire permet parfois de calmer une peur. En balade, votre cheval s’arrête net devant un « terrible » tronc d’arbre ou un affreux sac en plastique. Le simple fait d’éclater de rire va le faire repartir. Sans doute se dit-il que ce tronc n’est pas dangereux puisque vous riez. De même, aborder un cheval avec le sourire, le met dans de bonnes dispositions. 
« Notre problème en équitation, c’est de se faire comprendre des chevaux, poursuit Galienne Tonka. Si on se fait comprendre joyeusement, c’est plus léger pour le cheval. Et pour nous ! "
Le jeu, c'est la vie!

Trop de chevaux subissent alors qu’ils devraient comprendre et participer ». En saut d’obstacles, la participation du cheval est déterminante. Bien-sûr, il ne sait pas vers quel obstacle il va se diriger. Il ignore combien de foulées il doit faire dans la ligne. Mais il voit très bien où prendre son appel. Il ne s’agit de le laisser faire ou de l’abandonner mais de le mettre dans les conditions où il peut se prendre au jeu et avoir du plaisir à ne pas toucher les barres. Il a les oreilles en avant et se tient prêt à toutes les éventualités. Il sait très bien si vous jouez ou non le chrono. 

En spectacle, même topo. Certains chevaux affectent un air triste parce qu’ils n’ont aucune part d’initiative. Mécanisés, ils ne peuvent plus nous offrir cette précieuse émotion qui fait le spectacle. A contrario, les chevaux qui ont le droit de proposer, voire d’improviser sont plus allants, plus expressifs et offrent au public bien plus de plaisir que le cheval parfaitement dressé mais qui déroule son tour de façon machinal. 

« Quand on regarde des poulains dans des prés, ce sont des petits clowns, dit Galienne Tonka. Ils s’amusent, jouent, se poursuivent gaiement, ils sont beaux, si parfaits dans le geste. Le cavalier qui achète un poulain. Il s’achète du rêve. Mais parfois, il en attend trop, veut aller trop vite et va de déception en déception. Cela crée chez lui une énorme frustration chez le cavalier et chez son cheval une grande tristesse. Il doit faire avec un cavalier qui n’est jamais satisfait, jamais dans la légèreté ».Pour éviter cette déception mutuelle, l’éducation d’un cheval doit se faire patiemment, en demandant des choses simples, en se félicitant du moindre progrès. « C’est avec des petites choses que l’on peut accéder aux grandes ! » Et de citer Spinoza. « Si vous voulez que la vie vous sourit, apportez-lui d’abord votre bonne humeur ». 
Galienne Tonka s'amuse avec Campino

La bonne humeur est contagieuse !
Le cheval est une éponge. Si vous êtes de bonne humeur, il le sera aussi et tout lui semblera plus facile.  Cela commence par les préparatifs. A partir du moment où l’on prend sa voiture, son vélo ou ses baskets pour aller voir son cheval, on peut être joyeux. Sourire nous met déjà dans un état joyeux. Souriez dans votre voiture et vous verrez la route, les autres automobilistes, les tracasseries de la circulation tout à fait différemment. Vous arriverez aux écuries dans un état détendu, ouvert, prêt à votre rencontre avec le cheval. 
« On peut essayer de se laisser surprendre par lui, poursuit Galienne Tonka.  Au fond, on réalise notre rêve. On monte à cheval, quoi ! Si on vient en se disant que c’est une galère, qu’il fait mauvais, que notre cheval ne comprend rien et qu’on va encore se faire critiquer par l’enseignant…la séance a toutes les chances de mal se passer ; Il faut que notre joie soit palpable pour le cheval ». 

La joie se transmet dès l’entrée au box. Le simple fait d’appeler le cheval par son nom ou par un petit nom met tout de suite une bonne ambiance. On entend parfois des cavaliers traiter leur jument de « garce », de « pisseuse » … Déjà, la communion ne se fait pas.  Si au contraire, on admire son cheval. Celui-ci se sent immédiatement valorisé.  Oui, Prince du Grasset ou Loulou d’amour est content de vous plaire, de bien faire, d’être avec vous. 
De même au travail, inutile de se polariser sur l’exercice en lui-même. Ce qui compte, c’est de préparer et de mettre le cheval dans les bonnes dispositions. Alors, l’exercice se réalisera facilement. « La fluidité, le mouvement, c’est la clé, poursuit Galienne. Si cela ne marche pas, dites-vous, ce n’est pas grave. Il a coupé le coin ! Riez ! Et revenez. Vous verrez, il le passera parfaitement, bien plus aisément que si vous vous braquez. Il faut accueillir les problèmes. Mettez-vous à la place du cheval. »  Spécialiste de l’équitation française de tradition, Patrice Francher d’Espèrey ne dit pas autre chose. « Moins on en fait, plus on est content et mieux ça marche ! »

Pour Galienne Tonka, la joie entraîne des résultats. Elle est même plus forte encore que la technique. Les chevaux s’allègent, montent le dos, engagent les postérieurs. L’énergie passe. Elle circule ! Bien-sûr, il y a des jours où l’on n’est pas joyeux. On a un problème de santé, de famille, de couple, de travail et toutes ces tracasseries administratives, ces traites à payer, ces problèmes à résoudre, cette fatigue, mais ce n’est pas le problème du cheval !  « Il faut apprendre à être joyeux envers et contre tout insiste Galienne Tonka. Vous pouvez contempler votre cheval et le remercier de pouvoir le monter. La gratitude crée de la joie. » Mais comment être joyeux quand on a la peur au ventre ?  « Vous avez peur ? C’est normal ! Vous montez une grande bête de 500 kilos qui peut se montrer imprévisible. Dites-lui !  N’hésitez pas à négocier. Ne prenez pas le cheval de front. Écoutez-le. Il a des choses à vous dire. Il vous donne des signes d’alerte. Dans un couple, il faut s’écouter mutuellement. Sinon, ce n’est pas vivable. Vous aussi, dites-lui ce que vous ressentez ». 

Le cheval aime comprendre.  Or, il n’a pas de plan de carrière. En revanche, il sait qu’il fait bien si on est content de lui. De la joie, naissent l’harmonie et la confiance. La voie est ouverte !  Tout est possible… 



mercredi 11 décembre 2019

La Boutique Monchevalmedit pour des cadeaux choisis

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Un sweat, un sac pour faire plaisir à une cavalière
 C'est parti! Monchevalmedit ouvre sa boutique en ligne et propose des cadeaux soigneusement choisis pour les amoureux et les amoureuses des chevaux. Une doudoune à capuche, un sweat rouge ou noir, un tea-shirt noir ou rose, un sac de pansage ou de… carottes, un sac à bottes, une casquette, voilà des vêtements et des objets qui plairont à coup sûr. 

Ils serviront de signe de reconnaissance à ceux et à celles qui écoutent ce que les chevaux  leur disent.  

Et bientôt, on pourra aussi y trouver  les livres de notre auteur cavalière Antoinette Delylle.

Merci à Jade Minery de s'être prêtée au jeu des photos. 


La doudoune cavalière

Un sac qui peut contenir des friandises

La signature Monchevalmedit
  
Sobre et bien coupé, le tea-shirt idéal!

vendredi 6 décembre 2019

10 conseils pour intéresser son cheval

Devenir une personne intéressante aux yeux du cheval.  Johanna Ream au Théâtre du Cheval Bavard


C’est la grande tendance. Il faut que le cheval se connecte à nous ! Encore faut-il se connecter à son cheval. Non seulement, il faut s’intéresser à lui mais aussi, devenir intéressant à ses yeux. Pour connaître cet instant magique où l’on est vraiment ensemble, pas de recette miracle qui marche avec tous les chevaux, plutôt un état d’esprit et du temps. 

  •  La positive attitude : Le cheval apprend d’autant plus vite que l’ambiance est joyeuse et sécurisante. Comme un enfant, il développe ses talents quand il se sent soutenu. A vous d’installer un climat propice en étant souriant, disponible et enthousiaste. Bref, adoptez la positive attitude. Mettez votre téléphone portable sur silencieux et consacrez-vous à votre compagnon. Commencez par bien le détendre. Laissez-le se rouler, faites-le marcher ou lâchez-le en liberté avant de lui proposer quoi que ce soit. 
  • Les yeux dans les yeux : Attirez son attention par un petit bruit, l’appel de son nom et regardez-le dans les yeux.  Soyez à son écoute. Le cheval communique en permanence.  S’il vous regarde, il est avec vous.  Récompensez-le par une caresse ou une friandise. Encouragez-le. 
  • Félicitez! Au risque d’être accusé de faire de l’anthropomorphisme, il faut reconnaître que les chevaux ressentent une certaine fierté à bien faire. Encouragez-les. Faites leur des compliments. Oui, ils sont beaux ! Oui, ils font bien ! Félicitez leurs réussites comme s’ils avaient gagné un Grand Prix. N’hésitez pas à leur offrir des récompenses.  Pour que le cheval fasse le lien entre la bonne réponse et la friandise, donnez la rondelle de carotte ou le quartier de pommes immédiatement après la bonne réponse. 
  • Jouez : Le jeu rend le cheval attentif, entretient sa forme physique, augmente ses capacités d’adaptation. Il lui offre la possibilité d’exercer sa curiosité et de développer son intelligence. Enfin, il permet au cavalier de mieux connaître son cheval. C’est  aussi une façon de partager un moment quand on ne le monte pas. La condition : ne pas punir un cheval qui ne réussit pas un jeu.  En préliminaire, il faut lui apprendre le respect. Pour jouer, un cheval doit connaître les limites,  ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, le retour au calme. S’il ne comprend pas, inutile de lui mettre la pression. Mieux vaut lui proposer autre chose. Soyez créatif. Ce qui marche avec un cheval ne fonctionne pas forcément avec un autre. N’hésitez pas à lui faire explorer son environnement, découvrir de nouveaux objets (en les associant à un mot), grimper sur un tabouret, taper dans un ballon ou faire une jambette … 
  • Devenez son ami : Dans la nature, le cheval cherche sa sécurité au sein du troupeau.  Souvent, il s’attache à l’un de ses congénères. Ainsi, l’on voit souvent deux chevaux devenir inséparables, se suivre, se faire du grooming, en somme développer un lien d’amitié. A votre tour de jouer sur cette tendance du cheval à se faire un copain en devenant son ami.  Pas question pour autant de vous prendre pour un cheval  et d’avoir la prétention de remplacer tout autre contact. Si possible, laissez votre cheval aller au pré ou au paddock avec d’autres congénères. Il n’en sera que mieux dans ses sabots ! Jouez les bons copains en lui faisant des gratouilles par exemple.  Le garrot, la crinière, le couard, le chanfrein… à vous de trouver l’endroit qui lui plaît.  Si lâché au pré, il reste de lui-même à vos côtés, c’est gagné !
  • Soyez zen : Vous intéresserez d’autant plus votre cheval que vous serez sûr de vous, confiant, assuré, calme. Pas de geste inutile. Vous savez ce que vous voulez et où vous allez. C’est rassurant pour le cheval qui va alors chercher votre compagnie.  Tout est information pour lui. Le moindre mouvement de votre buste, la position de vos épaules, la plus petite tension… est importante.  Mieux vaut donc éliminer les gestes inutiles, chasser les signes parasites.   La méditation, le yoga, la sophrologie, le taï chi permettent d’accéder à cette meilleure conscience du corps qui elle-même rend nos mouvements plus harmonieux, déliés, amples et donc plus faciles à lire pour le cheval. 
  • Adaptez-vous ! Quand vous abordez un nouvel exercice, n’hésitez pas à visualiser intérieurement ce que vous allez faire.  Cela vous permettra d’aller droit au but. Pour autant, adaptez-vous sans cesse aux réponses du cheval. Improvisez. Laissez-vous guider par vos intuitions. Ne cherchez pas à l’enfermer dans un schéma. Avec un cheval froid, surprenez-le. Amenez-le là où il ne s’attend pas. Faites des transitions très rapprochées. Variez le travail en lui demandant tout le temps quelque chose. Avec un cheval chaud, vous pouvez commencer par établir une routine qui lui donnera des repères et le calmera. Chaque cheval a un talent. Si vous le découvrez, vous n’aurez plus aucun mal à garder son attention. C’est lui qui viendra vous faire des propositions ! 
  • Utilisez toujours le même langage : Soyez cohérent. Employez les mêmes mots, les mêmes gestes. Si vous partagez un cheval en demi pension, mettez vous d'accord pour quelques mots de base. N’hésitez pas à faire une liste. Choisissez des mots de une ou deux syllabes. Utilisez également des intonations, des sifflements. Grave, traînante et douce, la voix ramène au calme. Tonique, elle encourage. Claquante ou grondante, elle désapprouve. Les consignes doivent être claires. Laissez le cheval trouver la solution. Il a le droit de faire des expériences.  
  • Accordez-lui de nombreuses récréations, rênes longues. Il doit faire la différence entre le moment où il est au travail et la pause.  Il a besoin de ces pauses pour se détendre et pour assimiler ce qu’il vient d’apprendre.
  • En selle, l’impulsion d’abord : Vous maintiendrez d’autant plus facilement son attention que votre cheval sera dans le mouvement. S’il s’intéresse à autre chose, n’hésitez pas à le remettre en avant.  Variez les exercices. Ne galopez pas toujours au même endroit.  Inventez  de nouvelles figures. Bouleversez l’ordre habituel. L’ennui, voilà l’ennemi ! N’hésitez pas à quitter le manège pour travailler à l’extérieur. Faites des trottings d’abord en compagnie d’un autre cheval. Puis sortez seul. Votre cheval va alors s’en remettre à vous. Il doit vous faire confiance. Avec vous, rien ne peut lui arriver !