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Le CSO, sport d'extérieur! |
Tandis que je cure leurs pieds et lustre leur robe, Pierre a déjà attelé le van. Il a préparé les sacs à foin, chargé le coffre des innombrables affaires indispensables en concours. Pas besoin de se parler. Notre ballet est bien réglé. D'abord Diana qui monte derrière moi sans marquer la moindre hésitation, puis Papete qui grimpe toute seule. Inutile de les attacher. Elles sont mieux la tête libre pour voyager. La vérification des feux arrière faite, nous prenons le chemin du concours. Deux, trois heures de route ne nous font pas peur. Il suffit de rouler lentement, surtout dans les tournants pour ne pas tourmenter les juments.
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Papete s'arrache malgré la pluie... |
Si l'épreuve est à 8 heures, il nous arrive de reconnaître le parcours de nuit à la lueur du téléphone portable. S'il pleut, un grand imper et des bottes en caoutchouc nous sauvent la mise. Serait-on mieux au fond du lit? Non, bien-sûr!
Pour rien au monde je n'échangerai l'excitation de ces petits matins! La pluie, la boue, le vent... tout m'est égal car bientôt je vais m'élancer sur la piste. Ah si je pouvais sauter la case paddock! Le terrain de détente est toujours moins bon que celui de la piste et l'on se retrouve à dix, parfois plus, à se demander comment il n'y a pas plus d'accident! Papete s'énerve dès qu'un cheval passe trop près d'elle. Longtemps, elle a fait des demi tours fulgurants. Elle est maintenant plus calme. C'est Diana qu'il faut gérer avec toute la fougue de ses cinq ans. Mais dans quelques minutes, on sera seules, toutes les deux. Elle et moi, en piste.
Oui, le CSO, c'est l'aventure. Regardez la vidéo!
Lien pour mon précédent article: 10 raisons d'aimer le CSO
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