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Poneys landais dessinés par Hyppolite Lalaisse provenant de l'Atlas d'Eugène Gayot (1850) |
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Dans son roman, Claire Vellières souligne l'intelligence d'un cheval |
Début 19ème siècle, des chevaux et de taureaux vivaient en toute liberté dans les Landes et sur le Bassin d'Arcachon. Petits et rustiques, les chevaux descendaient selon toute vraisemblance des tarpans des steppes et s'étaient enrichis de sang arabe, espagnol et anglais au gré des invasions successives. Deux populations cohabitaient : le poney des pins ou lédon sur la côte ; le poney barthais dans les prairies bordant le fleuve Adour. Les premiers ont complètement disparu dans les années 1950. Les seconds ont donné la souche de poneys landais actuels.
Un vaste plan d'assèchement et le développement de la sylviculture obligea ces petits chevaux à se regrouper près des étangs et des marais du littoral. Mais là encore, ils furent chassés par les entreprises de fixation des dunes et les plantations.
Jusqu'à la seconde guerre mondiale, vivaient encore quelques troupeaux sauvages et semi sauvages entre les dunes de Lacanau au Porge, rapporte Xavier Hessel dans son article sur les Lédons. On les appelait lédons car ils vivaient dans les "lettes" ou "lèdes", creux entre les dunes où ils trouvaient de l'herbe. Faciles à apprivoiser (si l'on excepte Napoléon), certains étaient attelés pour aller à la plage par exemple ou pour porter des marchandises. Les élégantes d'Arcachon se faisaient ainsi emmener au bord de l'eau en voiture à sable.
Beaucoup d'entre eux ont été décimés par les mines allemandes pendant la guerre; Dans les années 50, il ne subsistait plus qu'un troupeau. A la suite d'un accident de voiture, il a été capturé. La race de petits chevaux rustiques et endurants a aujourd'hui disparu.
Lien pour lire l'article de Xavier Hessel
Lien vers le site du poney landais
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