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dimanche 28 septembre 2014

Spectacle équestre pour american bikers: mes photos

Sur la plage à marée basse...
Les uns montent à cheval, les autres chevauchent des engins de folie. Ils sont réunis sur le port de Cassy (bassin d'Arachon)  pour célébrer leur Amérique fétiche et faire un "American show". Dans les allées comme sur la piste, la créativité et l'expression libre sont de mise.
Venus du centre équestre Cavales Rurales, les frères Garric ont mis une touche d'humour et beaucoup de fantaisie dans leur spectacle. Ils ont même réussi à faire du ski Joëring sur la plage!  Preuve que les français ne manquent pas d'idées pour célébrer dignement l'american way of life...


Le cow boy et l'indien unis par une tête en bas!


Interprétation libre du strip tease de Pulp Fiction

Ils ont osé le beach ski

Sensations fortes dans les tournants


La voltige cosaque vue par un drôle d'indien

... sur un cheval espagnol

Rencontre dans une allée

Une très jolie monture

Des looks créatifs

Tant de choses à voir

dans une ambiance "bon enfant"

Des artistes

Pas facile à manoeuvrer l'engin!

Mythique  66
La classe!
L'aigle emblème des US

Lien pour le centre équestre Cavales rurales
Mustang, mon amour...


Petit shopping entre amies

samedi 27 septembre 2014

Endurance : un cheikh de Bahreïn disqualifié pour maltraitance


Pauvre Tarabic! Monté par le Cheikh Mohammed ben Mubarak al-Khalifa, le pur-sang arabe  est lessivé. Il a presque 120 kilomètres dans les jambes. Mais son groom le poursuit  et le frappe. Alors, il prend le galop et gagne la course salué par un concert de klaxons.  Où est le sport? Quel est le prix à payer pour cette performance?
Deux journalistes britanniques ont pu filmé la scène et ont porté plainte pour maltraitance envers Tarabic de la part du cavalier et de son groom. Dans une vidéo, on voit le groom courir derrière le cheval en le frappant avec un objet. Dans l’autre, le cavalier fouette son cheval à la fin de la dernière boucle de la course.
 Avec ces vidéos pour preuves, le tribunal de la FEI a disqualifié le Cheikh Mohammed ben Mubarak al-Khalifa de sa victoire dans la coupe royale du Bahreïn.  Le Cheikh est un récidiviste. Il s’était déjà vu infligé un carton jaune à Compiègne pour maltraitance envers sa monture. Les deux journalistes ont également dénoncé la noria de véhicules accompagnant le cheval en klaxonnant. 
Bravo à nos consoeurs Pippa Cuckson et Lucy Higginson qui se sont bagarrées pour faire respecter les règles en endurance. On imagine les pressions dont elles ont certainement pu être l’objet… Espérons que cette sanction serve d’exemple ! Dans ce type d’affaires, les images font la différence.
 Moralité : faisons des films et prenons des photos dans toutes les manifestations équestres (courses d'endurance, paddocks de dressage et de CSO, parcours de cross...)

Lien pour voir la première vidéo

jeudi 25 septembre 2014

Cinq résolutions pour atteindre l'état de grâce en saut d'obstacles

Voilà plusieurs séances que je me régale aussi bien avec Papete qu'avec Mistria. Comme si, enfin, tout était en place.
Merci Mistria de tant faire pour moi!


1. Je ne cherche pas ma foulée. Je me concentre uniquement sur mon galop, le rééquilibrant à chaque foulée avec mon dos, mon bassin. Je tiens mon dos comme s'il était relie par des fils de marionette vers le ciel.
2. Je mets du galop et j'influe de l'énergie dans le tournant.
3. J'attends et je regarde loin.
4. Je laisse deux foulées de liberté après le saut avant de reprendre.
5. Je mets le moins de pression possible. Pas de muserolle serrée, de nose band, de cravache et encore moins d'éperons. J'essaie de me faire légère dans tous les sens du terme.

Voilà c'est noté noir sur blanc. Quand je rencontrerai une difficulté, il faudra que je me relise et que je résiste à toutes les tentations comme appeler l'ostéopathe plutôt que reconnaître que j'ai mal monté, mettre de la pression, me crisper, traiter ma jument de "feignasse", critiquer mon coach, me dire que je ne suis vraiment pas douée...






jeudi 18 septembre 2014

Jean-Louis Sauvat peint l'âme des chevaux

En bonne place dans ma bibliothèque!
Dans "Sauvat, artiste cavalier" aux éditions Actes Sud, Claire Veillères pénètre dans l'intimité du sculpteur, du dessinateur, du peintre et du cavalier. Un très joli livre qui nous fait découvrir Jean-Louis Sauvat dans son atelier, à cheval ou  chez lui, dans son jardin.

Ce grand dresseur a été l'élève du commandant de Padirac. Tous les matins, il continue de monter à cheval ou de travailler à pied. Il monte en quête de beauté et rêve de former un couple avec son cheval "incarnant la beauté d'un geste nouveau et unique, celui de la complicité dans le respect et la liberté".


Il dessine les chevaux de l'écuyer portuguais Nuno Oliveira qu'il contribue à faire connaitre en France. Puis, il travaille avec Bartabas, toujours dans cette même recherche du mouvement...  Il réalise les sculptures de "Triptyk" et recouvre de fresques les murs de l'Académie équestre de Versailles.
En selle et sur la toile, Jean-Louis Sauvat fait bouger les chevaux. Et l'on a envie de contempler ses peintures et ses sculptures pendant des heures et des heures, sans jamais se lasser.

Les reproductions du livre sont magnifiques, le texte passionant. L'auteur, Claire Veillères est à la fois romancière et cavalière. Avec une plume alerte, elle réussit à nous faire partager l'univers de l'artiste, ses recherches, ses rencontres.

Extrait: "« Les chevaux de Sauvat connaissent la danse, savent les pas de deux. Pas un seul qui ne soit au travail, en mouvement dans cette écurie de la création qui sent le papier, le fusain écrasé et le bois sec. Chez Sauvat, la beauté n’est pas la capture d’un instant parfait. C’est un élan, une intuition, une énergie. Et les chevaux du sculpteur sont beaux deux fois : d’abord parce qu’ils sont parmi les animaux les plus élégants de la création ; ensuite parce que celui qui les crée fait comme Dieu : au-delà de la forme, il leur donne une âme". 


Tout est dit : les chevaux ont une âme…

Jean-Louis Sauvat expose au château des lumières, à Lunéville, jusqu'au 28 septembre. Lien pour la page de l'association "Lunéville, château des lumières". 

lundi 15 septembre 2014

Baritou, le cheval recalé des abattoirs, huit mois plus tard

Baritou est un cheval spécial". Il  a été recueilli par Carina Mac Laughlan, présidente du Refuge de Darwyn France, après avoir attendu aux portes de trois abattoirs suisses. Il n'avait que sept ans mais on ne pouvait pas l'approcher, pas même le brosser.  Par chance, les abattoirs étaient saturés et Baritou a été "recalé".
Pendant huit mois, l'entier s'est refait une santé et a appris à accepter, voire à rechercher le contact avec l'humain.
"Je m'en suis occupé sans jamais rien lui demander, raconte Carina. Quand j'ai vu mon amie Céline passer du temps en liberté avec lui, j'ai senti que c'était le moment. Il faisait beau, Baritou était content. Je ne l'avais pas spécialement préparé, pas même fait tourner à la longe pour le fatiguer. J'ai demandé à mon amie de se mettre en sac à patates. A ce moment précis, j'ai vu la colère traverser le regard de Baritou. Je l'ai tout de suite désamorcée en le félicitant et en l'encourageant. Il a fait quelques pas à coté de moi, tranquillement. C'était tellement fort : cette amie qui acceptait de me faire confiance et ce cheval qui acceptait de nous faire confiance. Un tout petit pas dans la nouvelle vie de Baritou, mais un pas qu'il a choisit de faire de son plein gré, sans coercition, sans fatigue, sans domination. Juste un cheval qui veut bien passer ce moment de paix avec nous et oublier, quelques instants, ses traumatismes. Rien d’exceptionnel, aucune prouesse, sauf que pour nous trois, cet instant restera mémorable d'intensité".
Quelques jours plus tard, Céline et Carina ont sellé et bridé pour la première fois Baritou. Puis Céline l'a fait tourner avec la longe attachée à la muserolle, aux trois allures. 

"Il était curieux, calme, confiant, appliqué, raconte Carina Mac Laughlan, montrant une vraie envie de bien faire. Même pas une accélération dans le départ au galop, pas une once de révolte, pas un coup de cul, j'en ai connu des moins dangereux qui se serait plus exprimé. Le mystère Baritou reste entier ... A suivre!"


Lire son histoire: épisode 1, épisode 2



samedi 13 septembre 2014

Le Prix Pégase pour "Les Cavaliers afghans" de Louis Meunier

Bravo à Louis Meunier qui vient de remporter Le Prix Pégase pour son livre "Les cavaliers afghans" aux éditions Kero. Ce prix récompense un ouvrage sur le cheval et l’équitation, qui contribue à une large diffusion de la culture équestre.

L'auteur a vécu plusieurs années en Afghanistan. Il nous fait suivre le dressage d'un cheval de buzkashi. C'est parfois rude, souvent épique, à l'image de ce pays mystérieux. Un grand roman d'aventures!

Lien pour lire mon article sur son livre

jeudi 11 septembre 2014

Jeux Equestres Mondiaux : mes impressions

Mais où sont passées les navettes?
Il est midi et... les vitrines sont vides! Des JEM mal approvisionnés...
"Les JEM les plus mal organisés de l'histoire!" titre un quotidien australien. "J'ai pris des places à 350 euros, il y a un an, raconte cette riche propriétaire grecque. J'étais censée acheter un pack avec le parking proche, une loge et un repas. J'ai dû me garer très loin. Il n'y avait pas de loge et le repas s'est métamorphosé en un seul soda". Encore cette riche propriétaire a-t-elle pu rejoindre le stade sans trop de problème.

Pour les autres, les pauvres "pékins" qui ont acheté la place 190 euros, il fallait relier le parking de la presqu'ile au stade d'Ornano. Un vrai challenge! Les navettes étaient gratuites mais invisibles! Et si vous la preniez à un autre arrêt que le terminus, c'était impossible. Les rares navettes étaient pleines!

Je plains les bénévoles qui ont du recevoir  les récriminations des spectateurs à cran. Une fois arrivés au stade, régime obligatoire car les restaurateurs étaient déjà dévalisés. Pensez, tout ce monde était censé passer par le village pour se restaurer. Pas de navette- pas le temps de passer au village- Pas de repas!

Toutes ces petites contrariétés n'ont pas empêché les JEM de nous offrir des grands moments. Même si l'image du sport sort ternie par la mort de deux chevaux, l'un en endurance et l'autre en concours complet,  et le contrôle positif du cheval de Maxime Livio en concours complet.
Le public du CSO samedi et dimanche était à l'unisson derrière Patrice Delaveau mais est resté parfaitement fair play, n'hésitant pas à applaudir tous les beaux parcours. (Lire mon post précédent)
En plus du concours hippique, j'ai assisté à la préparation du marathon en attelage. Un pur bonheur pour les yeux!
Heureusement, le spectacle valait le coup!

Bravo aux chevaux qui ont enchainé les parcous à 1,55m


La dure loi des sports équestres

Flora, la jeune jument de Pénélope Leprévot a raté une réception

Patrice Delaveau a créé le suspense jusqu'auu bout 


Chapeau pour les efforts incroyables de ces athlètes de très haut niveau
L'attelage dans toute sa précision

... son harmonie

... la beauté de ces chevaux

Petite pensée pour la policière grièvement blessée par un scooter lors des JEM. J'apprends qu'elle est décédée. Quelle tristesse!

Lien pour un article sur l'organisation des JEM vue par les anglo-saxons

lundi 8 septembre 2014

JEM finale tournante: Patrice Delaveau, médaille d'argent

L'incroyable performance des chevaux et des cavaliers enflamme le public
43 centièmes de seconde! C'est tout ce qui sépare la médaille d'or pour le néerlandais Jeroen Dubbeldam et celle d'argent pour Patrice Delaveau. Un tout petit point de temps dépassé. Cela n'enlève rien à la magnifique performance signée par le français qui a fait vibrer le stade d'Ornano tout au long des Jeux Équestres Mondiaux.

Tous derrière Patrice Delaveau et Orient Express
J''ai rarement vécu un tel moment de sport. Stress, émotion, joie, déception (petite), je suis passée par toutes les émotions possibles!


Pourtant, j'étais venue avec un a priori défavorable. Cette finale à quatre dans laquelle, chaque cavalier réalise quatre parcours avec d'abord son cheval, puis celui de ses adversaires, me semblait trop dure pour les chevaux. Cela fait tout de même 10 obstacles à sauter quatre fois, plus les obstacles de détente. Presque cruel pour des chevaux qui ont déjà cinq parcours dans les jambes.  Et puis, c'est contraire à l'esprit de notre discipline qui est avant tout un sport de couple. Je trouvais l'échange de cavalier tellement stressant, angoissant pour les chevaux. Bref, j'avais des doutes!
Les chevaux qui attendent leur tour voient passer Patrice Delaveau

Finalement, j'ai adoré et les chevaux m'ont semblé vraiment allants. Orient Express, le cheval de Patrice Delaveau était bien plus bondissant que la veille! Bravo au chef de piste Frédéric Cottier qui a baissé les obstacles de 5 cm et bien dosé les efforts à fournir. La demie- finale a semblé plus impactante pour les chevaux (post à suivre).
Le néerlandais en route vers la victoire

Et puis, le niveau des cavaliers était tel que l'on n'a pas vu de reprise brutale ou de défense du cheval. Les quatre ont donné l'impression de se "couler" dans le cheval, de s'adapter à lui avec beaucoup de tact. L'américaine Beezie Madden a même monté Casall, le cheval du suédois Roff Göran Bengtsson, plus ouvert et moins contraint. Cela a presque marché...  On a vu des chevaux extraordinaires, des cavaliers subtils. Du beau, du grand, du vibrant!
Le français signent quatre sans faute


PS: quatre races de chevaux étaient à l'honneur: le selle français avec Orient Express, le cheval de Patrice Delaveau; le BWP (belge) avec Cortes, le cheval de l'américaine Beezie Madden, le Holstein (allemand) représenté par Casall Ask, monture du suédois Roff Göran Bengtsson et le KWPN (hollandais) Zenith, partenaire du champion du monde Jeroen Dubbeldam.

Lire mon post sur Patrick Delaveau et Orient Express
Lien vers Studforlife pour plus de détails

jeudi 4 septembre 2014

Vieux chevaux, l'abattoir comme solution? L'opinion du Refuge de Darwyn

 Non, l'abattoir n'est pas une solution! Anouk Thibaud, présidente et fondatrice du Refuge de Darwyn (la SPA du cheval)  et Carina Mac Laughlan Présidente
du Refuge de Darwyn France réagissent à mon post d'hier sur les vieux chevaux. 
Voilà leur lettre:


Tsigane, 33 ans, en retraite au Refuge de Darwyn
"Effectivement, de nombreux chevaux qui n'ont plus ni l'âge ni la capacité physique de "travailler", se trouvent du jour au lendemain dans une situation sanitaire déplorable. Cela est d'autant plus vrai aujourd'hui, alors que l'état a mis en place de nouvelles lois depuis octobre 2013 qui réglementent encore plus strictement l'admission des chevaux à destination de consommation humaine dans les abattoirs : papiers en règle et peu de possibilités de falsifications, âge maximum et année de naissance ultérieure a 2009, signalement et puçage obligatoire. 
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 C'est pour cette raison que les chevaux âgés, confiés il y a encore pas si longtemps à des maquignons en fin de carrière pour remerciement de bons et loyaux services, afin de s'épargner le coût d'une retraite, d'une euthanasie ou de l'équarrissage, sont aujourd'hui refusés par ces maquignons car les chevaux n'ont plus de valeur marchande dans les abattoirs.

Quant à la petite croix si pratique, qui empêcherait soit disant aux chevaux de finir dans un abattoir, il serait bon de relire une fois les petits caractères ! En aucun cas, le cheval dont cette case est cochée ne sera épargné de l'abattoir, il ne sera juste pas utilisable pour la consommation humaine et de ce fait de vaudra rien ou peu à la vente au prix du kilogramme. Cette hypocrite petite déculpabilisation, n'épargne en rien le cheval, mais peut être la conscience de certains propriétaires.

Si les chevaux croupissent abandonnés, cela relève de la maltraitance. Il y a des lois qui
condamnent ces pratiques. De plus, les mouroirs de chevaux, ne concernent pas
exclusivement les vieux chevaux. Les jeunes, les moins jeunes sont concernés, de toutes
races, de tous horizons, aucun équidé n'est épargné.
La retraite de nos compagnons, c'est l'affaire de tous les cavaliers!

Avant de brandir la solution de l'abattoir pour tous et de revenir dangereusement en
arrière, à présent que de nouvelles normes sont mises en place pour mieux légiférer dans
les abattoirs, ne serait-il pas plus utile d'aborder le sujet du nombre de chevaux qui
naissent en France par année ?
Est il souhaitable...
de continuer à faire naître anarchiquement des chevaux sans
qu'aucune législation ne maîtrise cette surpopulation et que personne n'ait les moyens de
les gérer convenablement jusqu'à une mort digne ? Souhaite-t-on continuer à remplir nos
juments de produits sans qualités, sans papiers, sans pedigree et sans avenir ?
Au lieu d'appliquer aux chevaux les méthodes de gaspillages que la société et les lobbys
nous encouragent à adopter : produire pour jeter, n'est il pas le moment pour le monde
du cheval de faire résistance, en privilégiant les bonnes lignées, les bonnes origines, les
bonnes caractéristiques physiques et mentales des géniteurs : la qualité plutôt que la
quantité ? Moins de chevaux, cela impliquera plus de valeurs pour chaque animal, plus de
conscience, plus de respect.

La proposition du président de la Fédération de la boucherie hippophagique de France
que « chaque propriétaire puisse changer la destination de son cheval au bout de six mois,
si le cheval correspond bien aux normes sanitaires », est déontologiquement choquante et
malheureusement peu surprenante. Mais de nouveau, que le cheval soit mangé par des
humains ou par la population canine de France, cela ne change pas grand chose pour le
cheval qui connaîtra- la même fin de vie pitoyable.
Pour ces chevaux en surnombre et sans plus d'intérêt pour le monde du cheval, la
diminution de l'effectif et une meilleure gestion de chaque animal au cours de sa carrière
serait un bon début pour préparer les vieilles années des chevaux qui naissent aujourd'hui.
Malheureusement, pour ceux vieillissant, il n'existe que peu d'alternatives à une mort rapide
et pénible ou, longue et pénible. Seuls les propriétaires peuvent décider de comment ils
apprécient leur compagnon, et quelle fin de vie ils souhaitent lui "offrir".

Envisager un système de retraite pour les chevaux de club, de course, de concours, afin qu'une partie des bénéfices générés par l'utilisation de l'équidé soient consignés et servent ensuite a lui offrir les soins et la retraite qu'il mérite ? Si une caisse d'assurance est prête à relever ce défi, nous sommes partants pour y apporter notre soutien. Est ce que les éleveurs, détenteurs de chevaux adhéreront à cette nouvelle idée ? Y aura-t-il des propriétaires intéressés par cette alternative ? Peut être un jour,  nous ne pouvons que le souhaiter !

Quant aux maisons de retraite pour chevaux ... il y a de tout et à tous les prix. Malheureusement, certains profitent de la crédulité de propriétaires dévoués, et sous prétexte que le cheval est un herbivore grégaire, n'ont aucun scrupule à laisser dehors l'hiver en troupeau des petits vieux, perclus d'arthrose qui ont passé leur vie entre boxe et couverture et se retrouvent hagards, les pieds dans la boue, avec leur grand âge et leurs seuls poils comme protection à affronter la rudesse de l'hiver, ou encore à braver les canicules et les invasions d'insectes avec pour s'abreuver des bacs d'eau tiède et tournée. C'est au propriétaire à être vigilant et intraitable. Les lieux de qualités existent, il faut chercher.

Diminuer le nombre de chevaux, pratiquer un élevage raisonné, voila quelques pistes pour améliorer les vieux jours de nos chevaux dans les prochaines années". 


Extrait des nouvelles applications :
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a) Les équidés nés avant le 1er juillet 2009 (ou nés avant 2009 pour les équidés ayant une année de naissance présumée (notamment certains équidés ONC [équidés d’origine non constatée]) et identifiés avant le 1er janvier 2010 peuvent être présentés à l’abattoir ;
b) Les équidés 
nés avant le 1er juillet 2009 (ou nés avant 2009 pour les équidés ayant une année de naissance présumée (notamment certains équidés ONC [équidés d’origine non constatée]) et non identifiés avant le 1er janvier 2010 ne doivent pas être présentés à l’abattoir.
S’ils sont présentés, ils ne seront pas déchargés ; et s’ils sont déchargés, ils seront : soit euthanasiés ;
soit soumis à l’application de l’article L. 221-4 du CRPM ; les viandes ne pourront être
destinés à la consommation. La totalité des viandes et des sous-produits sera considérée
de catégorie 2 ;
c) Sur la base de l’interprétation de l’article 5.6. du règlement (CE) n°504/2008, les équidés 
nés après le
1
er juillet 2009 (ou à partir de 2009 pour les équidés ayant une année de naissance présumée) et non identifiés dans les 12 mois suivant leur naissance, (ou avant le 31 décembre de l’année de naissance pour les équidés ayant une année de naissance présumée), ne doivent pas être présentés
à l’abattoir
.
S’ils sont présentés, 
ils ne seront pas déchargés ; et s’ils sont déchargés, ils seront :
soit euthanasiés ;

soit soumis à l’application de l’article L. 221-4 du CRPM ; les viandes ne pourront être
destinés à la consommation. La totalité des viandes et des sous-produits sera considérée
de catégorie 2 ;
S’agissant de la date d’identification, la date à prendre en compte est la 
date de relevé du signalement et,
pour les documents d’identification édités par l’IFCE à partir de 2012, la 
date d’édition du document d’identification (voir annexe 6.1).
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