Entre janvier 2010 et décembre 2012, 41 chevaux de course d’endurance ont été contrôlés positifs à l’anabolisant, aux anti-inflammatoires ou aux anesthésiants lors de compétitions internationales. Selon le journal Le Monde, pour aller au bout des épreuves, de près de 160 km chacune, et pour les gagner, les propriétaires et cavaliers n’hésiteraient plus à injecter à leur monture de la vodka en intraveineuse avec du sarapin – un puissant antalgique – et du venin de vipère ou de crapaud.
Les fédérations nationales de France (FFE), de Belgique et de Suisse ont prié la Fédération Internationale d’Equitation (FIE) d’agir pour éviter ce qu’elles présentent comme une hécatombe. Selon la FFE, « le nombre de chevaux morts d’épuisement ou euthanasiés à la suite de fractures spontanées a atteint des proportions inimaginables ».
Le bureau de la FEI a pris acte et vient d'approuver les nouvelles règles préconisées par le groupe de recommandations stratégiques de l'endurance. De plus, pour éviter les conflits d'intérêt avec la princesse Haya, à la fois présidente de la FEI et épouse de l’émir de Dubaï qui possède plus de 700 chevaux d’endurance, le bureau a mandaté le premier vice président John Mc Even pour prendre l'entière responsabilité de la discipline jusqu'au terme du mandat de la princesse.
La FEI espère ainsi éviter tout risque de scandale pendant les JEM. Est-ce que cela sera suffisant? En tout cas, l'occasion est parfaite pour faire respecter les règles, amorcer le changement des mentalités et redonner ses lettres de noblesse à la discipline. Déjà de nombreux passionnés ont tourné le dos à l'endurance. La FEI ne peut en aucun cas rater le rendez-vous des JEM.
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| Les JEM seront-ils incarnés par cette affiche? |
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| ou par celle-ci? |
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