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lundi 25 novembre 2013

Le coup de gueule de Brigitte Lahaie contre l'augmentation de la TVA

Brigitte Lahaie a ses chevaux chez elle
Brigitte Lahaie est une amie. Je la rencontre souvent sur les concours hippiques de la région parisienne. Et j'écoute son émission "Lahaie, l'amour et vous" sur RMC. Elle a deux amours dans sa vie : les chevaux et les hommes. Elle qui a toujours revendiqué et lutté pour sa liberté, se demande si la France est encore le pays de la liberté.

Voilà son texte:


"Pour l’amour des chevaux et des hommes !

Ce dimanche 24 novembre, de nombreux cavaliers et amateurs de chevaux ont manifesté à Paris contre la hausse de la TVA qui passera de 7 à 20 %. Si durant longtemps, les sports équestres étaient considérés comme réservés à une élite, aujourd’hui, ils se sont largement démocratisés et j’ai souvent rencontré, lors de ma pratique équestre, des personnes qui se sacrifiaient pour pouvoir s’adonner à leur loisir. Loisir certes sportif mais tellement chargé d’affect.
En concours avec ses dogues allemands


Or cette hausse de la TVA risque d’obliger les plus démunis à se passer de leur gros bébé. Ces chevaux qui ne pourront plus être entretenus par un ou une cavalière risquent fort de ne pas retrouver de propriétaires et seront sûrement emmenés à l’abattoir. Cette taxe pourrait provoquer la mort de 80 000 chevaux d’après les dirigeants de la fédération équestre française.

Comment ce gouvernement pourrait priver tant de gens, non seulement de leur passion mais, aussi de tout le bien être que cela apporte à des jeunes mais aussi à des moins jeunes puisqu’il n’est pas rare que certaines personnes profitent de leur retraite pour pratiquer l’équitation. Non seulement cela provoquerait du chômage mais également bien d’autres dommages collatéraux. 

Le domaine du cheval est complexe et une fois de plus, l’état va imposer une loi qui ne permettra pas aux gens qui le composent de s’organiser comme ils l’entendent.
Pauvre France, pays de la liberté ? Plus si sûr en tout cas, je me demande bien où se situent encore nos zones de liberté ?
"Les chevaux m'ont fait travailler sur moi-même" dit-elle


Bien sûr, la vie des chevaux n’est pas toujours rose mais, demain, elle risque bien d’être noire. J’aime trop cet animal, symbole justement de notre liberté, pour ne pas me révolter. Aurait-on oublié qu’il fut notre plus noble conquête".

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