Une pharmacie frigorifiée, des instruments de petite chirurgie, du matériel de dentisterie, une échographie, un appareil de radiographie, une trousse d’urgence... quand il rend visite à ses patients chevaux, le docteur du Mesnil a tout sous la main! Son véhicule est parfaitement adapté à son métier de vétérinaire itinérant qui fait plus de 40 000 kilomètres par an. Il reste même une place pour sa chienne Bergamote!
Ce vétérinaire visite en moyenne 4 écuries par jour. « La plupart du temps, je suis appelé pour un cheval et… j’en vois cinq ! » Sa clientèle est composée d’un millier de chevaux.
Le métier est riche et varié entre les urgences, les traitements, les vaccins, les opérations de petite chirurgie, mais aussi le suivi des chevaux de compétition et les visites d’achat.
« Je suis appelé aussi bien pour un shetland de 25 ans qui vit au pré que pour un cheval de concours. Il faut s’adapter à des mondes différents, d’autres façons de penser et tenir compte de l’enjeu financier. J’ai des clients prêts à faire de gros sacrifices pour sauver un vieux cheval. »
Généraliste, il se doit d’être compétent dans tous les domaines. Mais aussi de connaître ses limites et d’orienter le cheval vers le bon spécialiste. « Quand cela dépasse mes moyens ou si la pathologie nécessite une hospitalisation, j’envoie le cheval vers un confrère spécialisé ».
Ce travail très prenant n’a pas altéré sa passion pour l ’équitation et le dressage en particulier. Le docteur du Mesnil prépare son cheval Sky Dancer, westphalien âgé de dix ans pour le Saint-Georges.