Le plus incroyable est Baturo. Enfermé dans le camion avec des flammes à quelques centimètres de sa tête, il est resté parfaitement immobile. Il était recouvert d'un gel protecteur et... il s'en doutait, certainement. Stoïque, il s'est contrôlé malgré la chaleur étouffante, le plafond qui se met à fondre et la fumée envoyée par de gros ventilateurs. Mario Luraschi qui en vu d'autres a des trémolos dans la voix. "C'est un vrai cascadeur, un combattant, un grand cheval. Pour la scène de galopade sur l'autoroute, je le dirigeais aux longues rênes (transparentes) entre les voitures. Il répondait avec une précision de folie!"A six ans, le cheval ibérique sait tout faire: attaquer, se cabrer, se coucher, braver le feu ou marcher au pas espagnol entre les tables d'un grand Hôtel ou d'un casino.
Il est le cheval des clips d'OPI et de Mylène Farmer. Le seul regret de Mario Luraschi pour "Jappeloup": avoir été obligé de lui raccourcir la crinière. "Je ne comprends pas que l'on fasse des pions aux chevaux de concours!" s'amuse-t-il.
Miguel et Saintinero ont prêté main forte à Botero pour faire les chutes. Saintinero a incarné Jappeloup rebelle.
Dressé en haute école, Bodio a joué les refus devant l'obstacle. "On lui a appris à s'arrêter, raconte Mario Luraschi. Une barre par terre, il ne va pas la passer!" El Taïr était censé toucher les barres. "J'ai découvert qu'il avait le respect des barres dans son ADN, raconte le dresseur de chevaux pour le cinéma. Il nous a même passé 1m45 sans toucher! Cela n'a pas été simple pour tourner les sauts ratés!"
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