3 juin 2011: Première rencontre avec Guillaume Canet chez Frédéric Cottier, à Poigny-la-forêt dans les Yvelines. L'acteur essaie les premiers chevaux sélectionnés par Frédéric Cottier et Pierre Durand pour jouer Jappeloup. Il semble vraiment heureux de se retrouver à cheval. Un grand sourire aux lèvres, il s'amuse de tout et plaisante avec le réalisateur Christian Duguay.
Puis, il se met vraiment au travail, cherchant à incurver son cheval dans les coins, lui faire engager ses postérieurs, le cadencer. Sérieux et appliqué, il écoute les conseils de Pierre Durand, le champion qu'il va incarner à l'écran. Il observe aussi le cavalier olympique, à cheval à ses côtés. La position de ses jambes, les mouvement de son buste, son regard... rien ne lui échappe. Guillaume Canet note le moindre détail.
Il s'est remis à cheval après un long arrêt pour jouer le rôle d'un champion olympique, lui qui rêvait d'une médaille d'or quand il avait vingt ans. L'équitation était sa première passion et il voulait devenir cavalier professionnel. Une mauvaise chute l'a fait changer de voie.
L'acteur n'a rien perdu de son équitation. Il retrouve très vite ses marques et le plaisir d'être à cheval. Seabiscuit, le jeune entier de cinq ans lui plait beaucoup, même s'il est encore un peu "vert". Après quelques photos, il est temps d'essayer les pantalons, les vestes et les bottes sur mesure apportées par les habilleuses, tout en répondant à mes questions.
Puis, grande discussion avec le réalisateur et le producteur Pascal Judelewicz sur le scénario qu'il vient de réécrire entièrement. L'acteur a mixé la vraie histoire de Pierre Durand avec la sienne, celle d'un jeune cavalier pour lequel ses parents ont tout sacrifié et qui, un jour, décide d'arrêter la compétition.
Je l'ai revu sur le tournage en Dordogne et à Fontainebleau. Il était moins décontracté, plus concentré. Pas évident de faire l'acteur et... le cascadeur! Vouloir faire tous les sauts lui-même est un vrai challenge. Mais, il n'est pas avare d'encouragements pour ses chevaux. Il ne veut pas faire le saut de trop et fait tout pour les préserver. En quelques mois, il a fait d'immenses progrès. Il a moins de main. Il regarde loin et semble très en confiance.
A Fontainebleau, quelques mois plus tard, il m'épate. On dirait vraiment un cavalier pro qui saute de sacrées barres: 1m40, voire 1m50! Frédéric Cottier le guide avec une oreillette. L'acteur doit à la fois être avec son cheval et faire l'acteur. Entre deux prises, il va regarder les rush avec le réalisateur Christian Duguay. Travailleur perfectionniste, il ne veut rien laisser au hasard.
25 novembre 2013: A la projection du film pour l'équipe de tournage, Guillaume Canet vient avec ses parents et son fils Marcel. Fier, il raconte qu'à deux ans et demi, il vient de se mettre à poney pour faire... comme papa!
Morceaux choisis de mon interview pour Cheval Magazine
Lire le dossier complet dans le numéro de mars.
Lire aussi les blogs
Jappeloup: toutes les scènes ont été dessinées
A Fontainebleau, quelques mois plus tard, il m'épate. On dirait vraiment un cavalier pro qui saute de sacrées barres: 1m40, voire 1m50! Frédéric Cottier le guide avec une oreillette. L'acteur doit à la fois être avec son cheval et faire l'acteur. Entre deux prises, il va regarder les rush avec le réalisateur Christian Duguay. Travailleur perfectionniste, il ne veut rien laisser au hasard.
25 novembre 2013: A la projection du film pour l'équipe de tournage, Guillaume Canet vient avec ses parents et son fils Marcel. Fier, il raconte qu'à deux ans et demi, il vient de se mettre à poney pour faire... comme papa!
Morceaux choisis de mon interview pour Cheval Magazine
"J'ai visionné toutes les vidéos de parcours de Pierre Durand. Jappeloup était vraiment un cheval à part. C'est l' histoire incroyable d'un cheval dont personne ne voulait et d'un cavalier confronté à un milieu qui ne lui faisait pas confiance."
"J'ai souvent eu envie de reprendre l'équitation et les concours. Rendre à mes parents toute cette énergie qu'ils avaient mis dans la discipline."
"Sans le cheval, on n'est rien. L'équitation apprend l'humilité."
"Ce qui m'intéresse, c'est l'histoire des accidents de la vie. Chaque accident fait avancer. Le personnage de Pierre Durand se réveille; il apprend, il avance, son rapport au cheval évolue."
"Je m' inquiète toujours beaucoup pour les chevaux depuis que j'ai perdu une jument de colique à l'âge de 14 ans."
"Grâce au travail avec Frédéric Cottier, je suis moins impatient, plus serein. Je ne chauffe plus à l'abord des sauts! J'essaie de ne pas gêner mon cheval. Il faut qu'il puisse sauter comme s'il était en liberté."
Lire le dossier complet dans le numéro de mars.
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Jappeloup: toutes les scènes ont été dessinées
Waw, merci pour ce partage ! Grandiose de nous détailler les interviews!
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