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mercredi 30 janvier 2013

Les chevaux au Grand Palais


 Voilà Nador, l'un des chevaux de Mario Luraschi, arrivant au Grand Palais. Nador inspecte les lieux avec curiosité.

Le pure race espagnol a monté les escaliers en marbre sans marquer la moindre hésitation. Il a été ferré spécialement pour ne pas glisser.

Mario Luraschi a l'habitude de l'emmener dans les endroits les plus incroyables de Paris et d'ailleurs.

Il a déjà posé ses sabots à la  Fenice de Venise, au  second étage de la Tour Eiffel, sur les remparts de Rome, à l'intérieur du casino de Deauville, à l'hôtel Intercontinental...

En attendant la répétition, Nador va faire une petite sieste.




mardi 29 janvier 2013

Mario Luraschi prépare sa surprise

Nador est un cheval tranquille. Un espagnol bien dans sa tête et pas le moins du monde émotif. A neuf ans, il a suffisamment d'expérience. Et il n'est pas claustrophobe! C'est le cheval idéal pour réaliser cette performance unique. Il n'y a aucun risque mais elle est très difficile à réaliser pour un animal fait pour les grands espaces et le mouvement.


Pour ce dernier entrainement juste avant la soirée de Gala du Grand Prix d'Amérique, Nador sait ce qui l'attend. Une fois qu'il est recroquevillé dans sa boîte, il ferme déjà les yeux. Sa confiance est immense. Et il ressortira quelques minutes plus tard, sans la moindre goutte de sueur, sans le plus léger stress. Les chevaux n'ont pas fini de nous étonner!






lundi 28 janvier 2013

Mario Luraschi à la veille du Grand Prix d'Amérique


Qu'est-ce qui se prépare ? Pourquoi Mario Luraschi prend-il un soin particulier à cirer ses bottes?
 Et ce sourire malicieux? Qu'est-ce qu'il cache? On dirait que le dresseur de chevaux  prépare un ... "mauvais coup"! A moins que cela soit une cascade exceptionnelle, un tournage de folie, un spectacle inédit, une cavalcade insensée...
Et tous ces cuisiniers en toque qui semblent si affairés. Et les tables dressées avec raffinement, les lumières roses incrustées, la décoration florale sophistiquée, les chaises argentées et tout ce marbre, tout ce décor enchantée. Les musiciens se préparent, les danseuses s'échauffent, le commentateur Vincent Perrot se plonge dans ses fiches, les techniciens s'affairent, le chorégraphe invente, le metteur en scène s'agite...
Nous sommes le samedi 26 janvier, à la veille du Grand Prix d'Amérique. Je vous raconterai la suite demain.


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vendredi 25 janvier 2013

jeudi 24 janvier 2013

Les jumeaux chez les chevaux


J'ai photographié ces deux poulains au Haras de  Jardy au printemps dernier. Renseignements pris, ce ne sont pas des jumeaux. Ils sont nés de deux mères différentes. J'espère qu'ils vont bien!

Les jumeaux sont assez rares chez les chevaux. La gestation jumellaire n'est pas souhaitable chez la jument qui risque d'avorter au septième ou au huitième mois. Souvent, le propriétaire décide de faire avorter sa jument de l'un des deux poulains.


A visiter: 
Un site très complet avec des photos et des témoignages sur les jumeaux chez les chevaux

mercredi 23 janvier 2013

Sauts en liberté

Elle réalise mon rêve! Ah si j'osais! C'est intéressant de voir comment elle rassemble son cheval avec son assiette et le collier d'encolure. Bref, cela fait plaisir à voir! Un couple bien assorti.




 Merci à Victoria, la bloggueuse des bbblondes pour cette trouvaille

mardi 22 janvier 2013

Le dieu cheval

 Ne vous fiez pas à la couverture. La photo est belle mais elle n'exprime pas la joie promise. Ouvrez le livre. En introduction, Jean-Yves Bonnet et Virginie Bauer écrivent: "Mon cheval m'a dit..." Tout de suite, je sens qu'on est sur la même longueur d'ondes.
"Si tu veux me comprendre, il te faut me laisser m'exprimer..."
J'ai vraiment envie de poursuivre et de lire ce que les chevaux ont dit à cet écuyer qui est passé du Cadre Noir au tourisme équestre, de l'endurance au spectacle et qui a créé la Route du sel.

Il voue pour le cheval un véritable culte
"Vouloir devenir homme de cheval équivaut à entrer en religion. On peut même parler de "vocation" pour un jeune cavalier et reconnaître à l'équitation un côté ascétique, voire monastique"
"Bien monter à cheval, c'est bien le servir".
"Le cheval lui permet de sortir de lui-même, d'aller au-delà de soi, vers ce qu'il y a de plus pur...."
Jean-Yves bonnet s'efforce de respecter la personnalité de chaque cheval.
" Être psychologue est très important car ce qui est acquis dans la gentillesse l'est pour toujours".
L'homme de cheval s'exprime à l'aide de son corps et de sa voix.
"Il vient vers son partenaire, les mains largement ouvertes, les paumes tournées vers le ciel, généreuses, capables de flatter et de transmettre. A cheval, il est aussi dans une attitude d'ouverture". 
Jean-Yves Bonnet et sa plume Virginie Bauer nous font partager leur amour des chevaux, leur philosophie. Ils nous donnent envie de monter à cheval car...
"Le cheval donne un sens religieux à nos vies. Il nous éloigne de nos modes de consommation, nous rappelant que l'équitation, l'art de monter à cheval, est une des seules choses au monde qui ne s'achètent pas". 

lundi 21 janvier 2013

Dans la neige avec du foin

Pas question de laisser les juments enfermées dans leurs boxes toute la journée! Impossible de les monter.  Malgré la graisse tartinée sous leurs pieds, la neige colle et forme des boules glacées sous les sabots. C'est trop risqué!

Nous décidons de les mettre au pré pendant quelques heures, avec pour chacune, une brassée de foin. Elles s'intéressent quelques minutes au foin, puis elles s'éloignent dans la tourmente.

Deux heures plus tard, nous revenons les chercher. Elles ne nous attendent pas, trop occupées à gratter la neige pour y faire apparaître l'herbe ou à grignoter l'écorce des arbustes qui prolifèrent dans le champ d'à côté. Elles viennent tout de même à notre rencontre, la démarche chaloupée. Elles n'ont même pas fini le foin. On verra demain si les  chevreuils ont repéré cette source de nourriture inespérée.








samedi 19 janvier 2013

Un statut pour le cheval

Quand un cheval se prend pour... un oiseau! Malicieusement, il vient manger les miettes de pain déposées à leur intention. Curieux, il en 
profite pour jeter un petit coup d'oeil dans la cuisine. Pour un peu, il surveillerait la soupe ou engagerait la conversation! C'est un cheval de sport qui saute et va en concours. Oui, mais c'est aussi un cheval de compagnie.

Il fait partie de la famille. Pourtant, il est considéré comme un "bien meuble" sans droits ni devoirs. S'il était traité en tant qu'être vivant et  sensible, il aurait un statut particulier. Un statut qui entrainerait un code de bonne conduite envers lui. Qu'il saute, fasse des pas de côtés, nous emmène en balade ou se contente de nous tenir compagnie, il le mérite bien!

vendredi 18 janvier 2013

Ethique sportive et bien-être des chevaux

Frédéric Cottier revient sur la question des guêtres serrées aux postérieurs des chevaux de saut d'obstacles. 

"C'est une bonne idée de lancer le sujet via les réseaux sociaux. Ne parlez pas de cavaliers tricheurs, la plupart se sentiraient visés et votre texte pourrait être mal perçu. Parlez plutôt d'éthique sportive et du bien être des chevaux. Comme vous le savez, deux phrases sont très employées par les responsables sportifs et les cavaliers:" clean sport et welfare of the horse ". On peut donc parler d'un vrai paradoxe avec la réalité."

Frédéric Cottier a raison de vouloir jouer les "cavalièrement corrects". Il est dans son rôle de chef de piste proche des cavaliers. C'est aussi sans doute la meilleure façon de pouvoir parvenir à un consensus.

Mais si l'on se place du point de vue du cheval, c'est beaucoup plus simple. Ou il saute sans douleur et sans peur de la douleur, et dans ce cas, son cavalier le respecte.

Ou bien, il saute pour échapper à une douleur et son cavalier ne respecte pas son bien-être.

Le premier cavalier se soumet à l'éthique sporive.
Le second ne s'y soumet pas. C'est donc un... tricheur!

A suivre

Lire le message posté hier sur mon blog http://www.monchevalmedit.com/2013/01/frederic-cottier-contre-les-guetres.html

jeudi 17 janvier 2013

Frédéric Cottier contre les guêtres serrées aux postérieurs

Frédéric Cottier, cavalier (médaillé de bronze aux J.O de Séoul) et chef de piste international revient sur l'évolution des parcours de sauts d'obstacles.
- On construit des obstacles avec moins de barres et des parcours qui exigent des chevaux respectueux et très réactifs. Les barres sont de plus en plus légères et les fiches de sécurité sautent tout de suite. On ne voit plus de barres sauter en l'air et retomber dans les fiches.
- Des barres légères font moins mal aux chevaux. N'est-ce pas un progrès?
- Certes, les chevaux sont mieux dressés aujourd'hui mais, il faut faire attention de ne pas entrer dans un système qui va trop loin. A force d'éclaircir les obstacles, de les rendre plus étroits avec des barres plus légères, on incite les cavaliers à "préparer" leurs chevaux. Ils interdisent à leurs chevaux de toucher en mettant des guêtres aux postérieurs qui serrent le boulet, les tendons. Ces guêtres provoquent un geste artificiel du cheval.
- Pourquoi ne pas les interdire?
- Ce n'est pas si simple car les enjeux sont énormes. Mais les guêtres aux postérieurs sont interdites chez les six ans pour les compétitions internationales. Pourquoi la FEI continuerait à tolérer pour les vieux chevaux ce qui est nocif pour les jeunes? Il faut trouver un consensus sur cette question.

 Et vous qu'en pensez-vous?


Quelques pistes de réflexion:
- Les barres de plus en plus légères incitent les cavaliers indélicats à tricher. Les chevaux peuvent les toucher sans ressentir la moindre douleur. Les tricheurs utilisent des méthodes de désensibilisation (guêtres à clous, produits chauffants).
- On trouve en vente des guêtres plombées qui incitent les chevaux à lever les postérieurs.
- Le résultat d'une épreuve à 300 000 euros tient à ... une petite barre!


mardi 15 janvier 2013

Les cabrioles des chevaux en hiver




Mes juments s’éclatent dans la neige. Avec un évident plaisir, elles se roulent, s’ébrouent et piquent de bons petits galops. La neige les rend euphoriques !

Leur poil forme une protection parfaitement imperméable. Pour rien au monde, je ne les priverai de ce système de régulation hautement technologique ! Elles n'ont jamais froid.
Contrairement aux idées reçues, elles ne transpirent pas quand je les monte, même à l’entraînement de CSO. À croire, que leur couverture naturelle s’adapte à toutes les situations ! Il est vrai que je ne monte qu'à l'extérieur.
Et je participe à mes premiers concours de la saison au mois de mars avec une Mistria qui ressemble un peu à un nounours. Sans complexe !

lundi 14 janvier 2013

Les poulains apprennent la politesse

 Jade donne à manger aux poulains de l'élevage du Littoral à Arès (33). Chaque poulain attend sagement son tour, même le plus espiègle. C'est juste une question d'éducation!

Viviane David, leur éleveuse, était enseignante dans une première vie. Elle  leur apprend les règles de la politesse dès leur plus jeune âge. Chacun son tour! Il faut savoir attendre! Ne me marchez pas sur les pieds!

Les poulains comprennent très vite les règles de vie. Même s'ils cherchent souvent à les tester... juste pour voir!


dimanche 13 janvier 2013

Ourasi et ses fans



En hommage à Ourasi qui vient de nous quitter, un émouvant reportage réalisé par Sulky TV.com.

On y apprend que pour les visiteurs de la Normandie, il y avait "Les plages du débarquement, le Mont Saint Michel et Ourasi".

Ourasi faisait partie de notre patrimoine!

Lire aussi mon article publié hier sur mon blog

samedi 12 janvier 2013

L'histoire extraordinaire du roi Ourasi

Le grand trotteur Ourasi vient de mourir à l'âge de 33 ans. Comme de nombreux admirateurs, j'ai été lui rendre visite, il y a quelques années, au Haras de Gruchy, en Normandie, où il vivait une retraite heureuse. Il était incroyablement gaillard pour son âge! Lâché tous les jours au pré, il ne plongeait pas la tête dans l'herbe. Non, il trottait après les hirondelles! Il trottait pour aller saluer les juments. Pour voir qui arrive en voiture. Pour surveiller la cour... Malgré son surnom de roi fainéant, le retraité avait une envie folle de mouvement!  Le regard brillant, le trot aérien, il ne s'arrêtait que pour venir manger dans la main les pommes que lui apportaient ses fans.

Voici l'histoire d'un crack  qui  a remporté 58 victoires dont 4 Prix d’Amérique ! Il a enflammé les foules mais tous ceux qui l'ont côtoyé se sont déchirés.

Une bouche de plus à nourrir ! Voilà comment a été accueilli l’alezan Ourasi, le 7 avril 1980, par des éleveurs normands qui ne parvenaient plus à payer leurs factures.

Quand son propriétaire Raoul Ostheimer, l’a vu pour la première fois, il l’a trouvé pataud. Quelques jours plus tard, il le traitait de « gros boeuf qui manque de nerf ». Ce n’était pas l’avis de Rachel, son ex-épouse avec laquelle il vivait toujours.

Homéric a écrit un livre « Le roi fainéant » (éditions Favre) qui a fait l'objet d'un film. Il raconte comment Ourasi était déjà un poulain différent des autres. Il ne sursautait nullement à l’approche de l’homme. Il n’éprouvait pas le besoin de se réfugier comme font tous les poulains contre sa mère. Non, il ne montrait que du dédain.


Son débourrage est un enfer ! C’est Rachel qui s’en charge. Elle a vite compris qu’il ne faut en aucun cas entamer un rapport de force avec lui. Le jeune intrépide ne supporte pas les contraintes. Il rue dans les brancards, casse le sulky et n’en fait qu’à sa tête. Pour sa première course, le trotteur prend le galop. Les autres courses ne sont pas plus glorieuses. Raoul voudrait vendre ce cheval difficile mais Rachel croit en lui. Elle le dorlote, son « Papouille ». A l’entraînement, elle le trotte deux fois plus longtemps que les autres. 

Très vite, elle doit se rendre à l’évidence. Pour progresser, son champion a besoin d’être conduit par le meilleur. Ce sera Jean René Gougeon ! Celui que l’on surnomme le pape de Vincennes comprend qu’il doit composer avec ce fauve qui ne supporte pas le moment où on l’attelle. Un tueur qui déteste sentir un autre cheval près de lui. « C’est toujours lui qui a commandé plus que moi ! » avoue le driver.

Ourasi enchaîne les succès. Mais il reste un peu grassouillet et toujours aussi impassible. Sa personnalité inspire les journalistes. Il est d’abord comparé à Droopy, le chien endormi de Tex Avery. Puis, il devient un génie, l’extra terrestre, le surdoué, le cheval du siècle, le magnifique, la fusée des hippodromes… Les plumes célèbrent son coup de rein formidable, sa force, son envergure, sa capacité de récupération, son mental de guerrier, son intelligence.

Serein, il dédaigne la foule et ne montre aucune inquiétude à l’approche d’un départ. « Il me fout vraiment la trouille. Il est tellement relax ! » dit Jean René Gougeon.

Le roi voyage dans le monde entier mais toujours dans son camion et en compagnie de son lad. Lorsqu’il prend l’avion, il a le droit à un régime spécial. Il reste dans son camion, qui entre lui-même dans l’avion ! Son plus grand plaisir ? S’allonger de tout son long dans la paille pour piquer une petite sieste.

Le crack pulvérise les records et se paye trois Prix d’Amérique ! Là, l’histoire bascule. Raoul propose à Rachel de se remarier. Celle-ci refuse et signe sa ruine. Raoul « oublie » de lui donner une part des gains d’Ourasi. Puis, sans la prévenir, il vend la moitié d’Ourasi pour la somme d’1,86 millions d’euros. Rachel apprend la terrible nouvelle par la presse. Elle fait un procès et elle perd. Il lui est désormais interdit d’approcher Ourasi.

Rachel dont toute la vie est dédiée à Ourasi accuse le coup lorsqu’elle apprend que Christiane, la nouvelle épouse de Raoul a envoyé les chevaux de moins bonne qualité du haras à l’abattoir, notamment le demi-frère d’Ourasi. Privée de ses droits, interdite de voir son « papouille », Rachel n’a plus que ses yeux pour pleurer.

Le roi Ourasi a perdu sa plus fidèle alliée. En plus, il souffre d’un problème urinaire qui va se révéler chronique ; suit alors une période de repos, d’analyses et de mauvais résultats. En 1990, il se relève et pulvérise le record du Prix d’Amérique en 1’15’’2 ! « Rarement cheval n’aura fait pleurer autant de gens ! » écrit Homéric.

Quatre jours plus tard, escorté par les journalistes et les photographes, le champion part pour un Haras où un nouveau travail l’attend : devenir reproducteur. Mission : faire 130 saillies par an à 14 000 euros l'une. Une aubaine pour les investisseurs ! L’étalon montre un bel appétit sexuel. Mais en vain. Sa semence est déficiente. De plus, il déprime. L’arrêt brutal de la compétition lui a porté un coup. Le ronron du camion, l'excitation du départ, les cris des fans, la clameur qui monte des tribunes, les applaudissements... tout lui manque.

L’impossible est tenté ! On lui amène des juments les nuits de pleine lune. Leurs périodes d’ovulation sont calculées à la minute près. On lui administre tous les traitements possibles. Des quatre coins de l’Europe, les gourous accourent… Et les vétérinaires, et les ostéopathes ! Finalement, on décide de le mettre au vert au Haras de Gruchy, dans le Bessin, près de Bayeux.

La star finit par s'habituer à sa nouvelle vie. Dès l'arrivée des beaux jours, il passe ses nuits au pré  et ses journées au box, évitant ainsi la chaleur et les mouches. L'hiver, il fait le contraire. Il est seul dans son paddock  car il ne supporte aucune intrusion sur ses terres. C'est un dominateur! Les hirondelles lui tiennent compagnie.

http://ourasi.leroifaineant.free.fr/accueil/index.html

Développer le QI de son cheval

Faites-lui résoudre des  problèmes simples. Par exemple, devant une barrière, laissez-le trouver la solution. Il va se placer correctement et pousser la porte avec son nez. Récompensez!

Autre exercice: laissez-le choisir son chemin à l'extérieur. Rênes longues, à lui de se débrouiller pour se frayer un passage dans la boue, les flaques d'eau, entre les branches...

En carrière, vous pouvez faire le même exercice avec des barres au sol. Il va devenir plus attentif et plus indépendant.

 Rappelez lui quand même qu'il a le droit de prendre les initiatives quand il a les rênes longues. Quand les rênes sont ajustées, c'est vous qui décidez!

vendredi 11 janvier 2013

Cheval spécialiste de l'évasion

 Une belle démonstration de l'intelligence des chevaux, leur sens de l'observation, leur capacité d'analyse, leur ingéniosité... 

Pour développer le QI de votre compagnon, je vous proposerai demain des exercices simples.

jeudi 10 janvier 2013

Jumping car avec Alice Sisty

 Quand j'ai vu cette image, j'ai eu un choc! Quelle audace! La pilote, terme plus juste que cavalière, s'appelle Alice Sisty. Le photo a été prise en 1940.

Un petit tour sur le net ne m'a pas appris grand chose sur cette femme née en 1919 et décédée le 31 octobre 1999 à l'âge de 80 ans dans le Michigan. Si vous avez des infos, je suis intéressée!

On trouve sur le net des cartes postales la représentant pour quelques dollars seulement.

 Elle a vraiment l'air de s'éclater. Le jeu de mot est facile mais tombe à pic: elle s'envoie en l'air!  Rayonnante, elle n'a aucun doute sur sa cascade.
Le cheval de gauche semble un peu plus préoccupé. Il regarde où il va retomber. Ses chevaux sont-ils en pleine confiance? Sautent-ils avec la peur au ventre? Difficile de le savoir. Peut-être que Lorenzo a une idée. Je vais lui demander...

A suivre!



mercredi 9 janvier 2013

Un cheval curieux

Certains chevaux sont particulièrement curieux. Ils vous suivent du regard et s'intéressent à tout. Pour un peu, ils rentreraient dans la maison! Histoire de voir ce qui passionne tant les humains à l'intérieur des murs.
Plus on encourage leur curiosité, plus ils se montrent vifs et éveillés.
C'est une qualité à cultiver. Elle rend le cheval heureux et bien dans ses sabots. Au travail, la curiosié l'incite à aller de l'avant, découvrir de nouveaux exercices, vaincre ses peurs...
Par peur d'être débordés, trop de cavaliers tuent cette qualité. Le cheval qui se prend une claque dès qu'il explore une boîte à pansage, celui qui est repoussé quand il tourne la tête vers son cavalier vont vite comprendre. Ils ont tout intérêt à rester dans leur bulle et à ne plus s'intéresser à rien. Quel dommage!

mardi 8 janvier 2013

Sculptures de chevaux par Gaston d'Illiers

C'était un cavalier, un meneur émerite, un fin observateur des chevaux. Dans ses sculptures, Gaston d'Illiers (1876-1932) cherchait à restituer les attitudes d'un magnifique pur-sang croisé sur un hippodrome comme d'un cheval anonyme dans un pré ou d'un cheval de trait à la herse.

Deux passionnés de chevaux, Guy de Labretoigne et Ludovic de Villèle, unissent leurs plumes pour  raconter son histoire et lui rendre hommage dans leur "Catalogue raisonné" aux éditions Grandvaux. Plâtres et bronzes y sont référencés.  Un catalogue qui intéressera les amateurs d'autant que certaines de ses oeuvres sont régulièrement mises en vente.

 On y apprend également comment apprécier les quatre caractéristiques qui font la qualité d'un bronze : la fonte, la ciselure, la patine et le montage. 

dimanche 6 janvier 2013

Le film Jappeloup et ses "tontons flingueurs"



Sur le tournage, on les appelle les "tontons flingueurs".  Le producteur Pascal Judelewitcz, Mario Luraschi, Jean Rochefort et le réalisateur Christian Duguay unissent leurs gachettes pour monter le film"Jappeloup"qui sortira en mars prochain.  Sollicité pour jouer le rôle de l'éleveur du petit cheval, Jean Rochefort laissera finalement sa place au chanteur Jacques Higelin, faute de pouvoir concilier son emploi du temps et les dates de tournage.

Tout a commencé en 1996.

 En flânant dans une librairie, Pascal Judelewicz s'arrête devant "Jappeloup-Milton, deux chevaux de légende". Le livre* retrace l'histoire de deux chevaux, l'un noir, l'autre blanc, l'un français, l'autre anglais, tous deux champions de concours hippiques, tous deux célèbres dans le monde entier. Pascal Judelewicz est captivé par l'histoire de ce français roturier et du lord anglais. Il tient son film!

Le producteur contacte Pierre Durand qui le convainc de se recentrer sur l'aventure olympique. L'histoire du lord anglais est donc abandonnée. Mais le projet coûte très cher et Pascal Judelewicz le laisse dormir pendant dix ans.

2006: sa fille Raphaëlle, onze ans, se passionne pour les concours hippiques. Pascal se lève à 5 du matin le dimanche pour l'accompagner. Il découvre ce monde de passionnés et l'intensité des rapports entre les enfants et les poneys. L'idée du film recommence à peupler ses rêves.



Mario Luraschi, le dresseur de chevaux pour le cinéma, lui parle du réalisateur canadien Christian Duguay. Lui aussi est passionné par les chevaux. Son père était cavalier et sa belle-mère avait un pur-sang anglais avec lequel elle sortait en dressage. En cachette, Christian Duguay a mis le cheval au saut d’obstacles. Quand son père l’a appris, il ne s’est pas fâché. Au contraire, il a emmené son fils en concours. Christian Duguay est devenu un champion au Canada, mais le cheval lui a été retiré à la suite du divorce de son père. Il n’a plus jamais voulu monter. Il voulait d’ailleurs faire un film avec son histoire.

Quant à Guillaume Canet, c'est un fan de Jappeloup. Il avait même un poster du couple olympique dans sa chambre de lycéen. Mais le scénario lui semble trop romanesque. Qu'à cela ne tienne! Il le réécrit mêlant sa propre histoire à celle de Pierre Durand. 


A lire dans "Cheval Magazine" (mai 2012).



* Edité par Robert Laffont et écrit par Alban Poudret (l'éditeur du Cavalier Romand)
Lire aussi les blogs
 Jappeloup: toutes les scènes ont été dessinées

samedi 5 janvier 2013

Exercice d'équitation: le cercle magique


Le travail sur le cercle permet d'assouplir le cheval, de le muscler, le contrôler, l'incurver, d'améliorer l'engagement des postérieurs... Bref, il est magique!

 Mettez vous sur un grand cercle de 20 mètres de diamètre. Incurvez légèrement votre cheval sur le cercle avec votre jambe intérieure à la sangle. La main intérieure donne un léger pli. Attention de ne pas tirer! La main extérieure empêche la fuite des épaules ou un pli excessif.

Faites des transitions: galop-trot, trot ralenti-pas, galop-pas, galop-pas-arrêt.

Au galop, faites des transitions: petit galop-galop allongé en agrandissant et en rétrécissant le cercle.

Mettez une barre au sol sur la piste. Travaillez la régularité du galop.

Si tout va bien, faites la même chose avec un cavaletti.`

Si tout va toujours bien, mettez un deuxième cavaletti à l'opposé du cercle. Passez les deux cavalettis sans changer de rythme.

En cas de souci, revenez aux barres au sol.

Ce travail s'excécute aux deux mains avec des temps de repos car il est fatiguant pour le cheval.








Merci à nos "modèles" Alexis Goulet et à Warraldo M, KWPN de 10 ans,  fils de Corrado (Holstein) et Rio Grande (selle d'origine étrangère) par Narcos II (selle français)






Chaque semaine, je vous propose une idée pour travailler avec votre  cheval. Un exercice que vous pouvez faire seul mais l'idéal, c'est de vous faire observer par un coach ou même un proche. Si vous êtes seul, certains signes vous montreront si vous travaillez juste ou non. (à lire dans un prochain post).

Retrouvez tous ses exercices dans mon livre "Je saute avec mon cheval" (Belin)