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On peut le faire faire par un sellier ou le bricoler avec des étrivières. Il peut être remplacé par une cordelette mais il est alors moins confortable pour le cheval et moins maniable.
C'est l'écuyer Alexandre Gros* qui m'a montré son usage et franchement, cela marche vraiment bien avec un cheval qui tire. J'ai remarqué que le collier agissait également sur son mental.
J'ai l'impression qu'il met le cheval dans un cadre.

L'idéal est de s'en servir en double rênes, par a-coups et en ajoutant un ordre vocal, si le cheval ne répond pas à une légère action de main. Progressivement, il faut oublier le collier et ne se servir que de sa voix et de sa position.
Quand les codes sont bien assimilés, on peut s'amuser à retirer le filet.
Alexandre Gros est conseiller technique à la fédération française d'équitation.
Faut-il avoir, comme avec un mors un contact constant, ou simplement lorsqu'on veut agir? Comment doit -on agir ? De façon brève et relâcher tout de suite sans attendre le résultat ou rester en tension jusqu’à l'obtention de la réponse?
RépondreSupprimerOn peut se servir du collier tout seul ou du collier en complément d e l'action de rêne. Dans ce cas, j'exerce une pression à la fois sur la bouche avec le mors et sur le poitrail avec le collier. Je relâche aussitôt, sans attendre la réponse du cheval.
RépondreSupprimerS'il répond, je récompense.
Sinon, je recommence.
Il faut un peu de patience au début.
J'établis des codes: 1 la voix, 2 l'assiette, 3 le collier et les rênes. Si le cheval tire, j'arrête la pression sur les rênes et je me contente du collier.